La chose serait entendue, à grands coups de sondage : les Français dans leur grande majorité, sont favorables à la vidéosurveillance sur la voie publique. Pour Murielle Ory, doctorante en sociologie sur l’acceptabilité sociale de la vidéosurveillance à l’université de Strasbourg, la réalité est beaucoup plus complexe. Ses recherches, basées sur une enquête qualitative, montrent que l’acceptation varie selon le contexte. Et in fine, “c’est la valeur que les vidéosurveillés attribuent à l’image de leur corps dans les différents espaces filmés qui apparaît en filigrane dans la construction d’un jugement sur la légitimité de la caméra.”
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