Les comités de quartiers, par les élus de l'opposition

Les Agenais comme l’ensemble des citoyens expriment la volonté d’être mieux informés, consultés, parfois même associés à la définition des projets politiques qui les concernent. Pour mettre en œuvre la démocratie participative qui répond à ces attentes légitimes, il faut mettre en relation ceux qui ont le pouvoir de décision (les élus), ceux qui interviennent en tant que professionnels (les services techniques…) et ceux qui à un titre ou un autre sont concernés par l’opération, qu’ils soient riverains, usagers, commerçants etc.

Des services techniques qui conseillent, des habitants qui se concertent et des élus qui décident voilà les acteurs incontournables de toute démarche participative locale.

Les comités de quartier, relais entre les élus, les services de la ville, la population et les usagers, constituent cet espace de concertation. C’est ainsi que la précédente municipalité les avait imaginés.

Pensés comme un des lieux de débats et d’expression concernant les projets d’urbanisme, de la vie du quartier ou encore de l’amélioration du cadre de vie, les comités de quartier ne sont, aujourd’hui, consultés qu’autour de projets qui ont peu de portée politique. Ils sont consultés pour de simples aménagements ou travaux d’entretiens dans leur environnement immédiat sans aucun lien avec les projets structurants.

Par ailleurs, la structure formelle de leur fonctionnement ne leurs permet pas de rayonner dans le temps. Tout comme la désignation par scrutin de liste de leurs membres les prive parfois de la richesse que représente la diversité de leur quartier.

Des objectifs plus lisibles, des financements complètement transparents, des enjeux qui ne se cantonneraient pas aux simples travaux d’aménagement sont autant de pistes qui permettraient de répondre plus efficacement aux attentes des citoyens et aux enjeux auxquels doit répondre la démocratie participative.

Leurs frontières doivent épouser les quartiers et non les bureaux de vote. Leur nombre de doit pas être figé. C’est comme cela que notre démocratie locale grandira.