Dans la vie financière d’une ville comme dans celle des ménages ou des entreprises, il est des
moments de consolidation et des moments d’investissement. L’idéal est de le faire de façon planifié
pour éviter d’asphyxier les finances. Or, nous venons de traverser une période d’investissements
insensée par sa densité et dont nous aurons à payer le coût. Tout est affaire de choix et de priorités
qui sont le propre de l’action politique.
En 2001, le choix politique de la municipalité précédente a été d'augmenter de façon importante les dépenses d'investissement concernant la remise aux normes des équipements (voirie, assainissement...) qui nous concerne au quotidien, avant d'envisager des investissements plus prestigieux (tribune du stade Armandie, rue Montesquieu, gare, pôle multimodal de la gare, quartier Tapie, etc…).
Ce choix avait permis à la ville de reconquérir les marges de manœuvres budgétaires dont elle était privée dans les années 90.
Le mandat de Jean Dionis du Séjour est une succession d’investissements trop rapides et/ou dispendieux (parc de Passeligne, aménagement des berges, financement LGV, réaménagement du Pin pour y imposer le Multiplex, parc des expositions…), en parallèle avec une baisse de la qualité des services municipaux, faute de moyens.
Jean Dionis du Séjour dépense sans compter, mais repousse à plus tard les investissements indispensables telle la rénovation des écoles (impossible d’accueillir tous les enfants de maternelle) ou bien l’entretien des bâtiments publics comme le musée ou l’école de musique...
En 2014, Le niveau de la dette dépassera 30 millions d’euros pour Agen et 77 millions pour l’Agglomération agenaise.
Jean Dionis du Séjour, avec sa casquette de président de l’Agglomération, n’aura eu de cesse que de rechercher les ressources pour rembourser cette dette colossale qu’il a induite. Cela explique l’intégration au sein de l’Agglomération, et à marche forcée, de la communauté de commune du Bruilhois (avec l’Agropole) et sa colère (du 8 juillet dernier devant le Préfet) de voir la commune de Castelculier et sa zone d’activité économique lui échapper.
Parce qu’il faudra bien rembourser les banques, Jean Dionis du Séjour a programmé lors du dernier bureau communautaire une augmentation de la taxe d’habitation de 3% par an pour le prochain mandat…
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