Après Agen Ma Ville, association mise sur pied par Patricia Henry, un nouveau visage dans la course à la désignation d’un candidat PS pour les municipales : Emmanuel Eyssalet.
Il y aura un deuxième ou second candidat à l’investiture par les militants socialistes en octobre pour les élections municipales de 2014. Emmanuel Eyssalet a fait savoir mercredi soir à la section PS d’Agen qu’il se présenterait au vote des adhérents du parti. Il rejoint sur la ligne de départ Patricia Henry, l’ancienne adjointe à la culture du mandat 2001-2008 et présidente d’Agen Ma ville qui, sans confirmer tout en confirmant, envisage aussi d’être candidate à la candidature côté socialistes.
C’est la procédure interne au PS. La désignation du ou de la candidate passe par un vote majoritaire qu’il ou elle doit obtenir à l’issue d’un scrutin. Ce vote interne aura lieu le 10 octobre et, règlement toujours, il est ouvert à tous les adhérents à jour de leur cotisation avant le 9 avril, soit six mois avant l’échéance électorale socialiste. Emmanuel Eyssalet souligne que «ce n’est pas une volonté bonapartiste» de sa part que de figurer en tête d’affiche. «Depuis des mois, un groupe de pilotage s’est formé. Nous sommes allés à la rencontre des acteurs du logement, de l’insertion, de la culture.»
Pourquoi et avec qui ?
Emmanuel Eyssalet décrit aussi une période de flottement au sein des troupes socialistes quand il s’est agi de mettre un nom sur le chef de file ou d’orchestre. «Mais nous nous étions fixés à juin au calendrier pour que ce nom soit connu. J’ai rapidement remarqué que beaucoup d’entre nous avaient envie de bosser sur un projet, d’entrer dans le concret des propositions que nous serons amenés à faire dans quelques mois.» À 41 ans, père de deux enfants, enseignant à De-Baudre, trésorier départemental de la FCPE 47, Emmanuel Eyssalet n’a pas d’expérience politique au sens électorale du terme. Il est entré au PS en 2008 «après la victoire de Sarkozy» soupire-t-il. Autour de lui, dans ce groupe de travail, David Djaiz, Yon Garay l’ancien secrétaire de la section PS d’Agen, Guillaume Faure, Serge Saubusse et des femmes, aussi, Chantal Bossart...
Patricia, Lucette....
Femmes encore avec Eyssalet Fabienne, secrétaire de la section PS d’Agen depuis un an. Il sourit à la question de la promiscuité du candidat à la désignation et de la responsable politique. «Nous sommes du même parti, c’est plus facile (...). Fabienne a pris cette fonction avec la volonté d’apaiser la section.» Section sens dessus dessous au moment des élections législatives l’an dernier, écartelée entre les promoteurs d’une candidature Veyret et ses opposants.
Femmes toujours, Emmanuel Essaylet compte aussi sur la députée Lucette Lousteau. «Elle est dans son rôle quand elle dit qu’elle ne se mêle pour l’instant pas de la désignation.» Et le candidat à la désignation n’écarte pas la question Patricia Henry. «L’important est que, au soir du 10 octobre, nous soyons tous rassemblés, avec l’ensemble des forces de gauche, pour battre la droite en 2014 et proposer aux Agenais, après les errances de la majorité actuelle, un nouveau chemin, à la fois réaliste et ambitieux(...). Nous sommes attendus, en interne, sur l’unité.»
Et déjà Emmanuel Eyssalet parle du mandat Dionis. «La dette sera un dénominateur commun à toutes nos propositions. Il a pris une mairie pauvre mais pas endettée, et laisse une mairie pauvre et très endettée.»
La Dépêche du Midi
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