Au conseil municipal hier soir, débats nourris sur le dossier de la restauration et de la zone 30.
Ce devait être une séance sans histoires, une de ces soirées sur lesquelles personne ne souhaite vraiment s'éterniser. Il fallait cependant que chacun marque son territoire. Ce qu'a fait l'opposition, pas décidée à passer les plats.
Après un appel du maire à « regarder les difficultés les yeux ouverts » face à « une situation fragile, sensible, difficile à dépasser » à Montanou où « une partie de la vie d'Agen se joue », les acteurs locaux ont retroussé leurs manches, chacun dans son rôle. Je propose, tu contestes, on vote.
Le choix de la délégation de service public pour la restauration municipale est parvenu à partiellement rompre le climat consensuel du début de séance.
En raison des impayés et de la qualité relative du service délivré aux personnes âgées, la municipalité considère que la délégation de service public est le bon mode d'exploitation.
Pas pour Alain Veyret et les élus de l'opposition pour qui l'examen d'un retour en régie directe, prévu par la précédente équipe, aurait été approprié. Il aurait fallu, au moins, « diligenter une étude comparative entre les différents modes de gestion », s'est plaint Alain Bédouret. Autant de raisons, pour l'opposition, de voter contre.
Au printemps, changement de priorité
En mai, avec l'instauration d'une zone 30 au cœur de ville, l'automobiliste ne sera plus prioritaire, mais toléré, au profit des cyclistes, des piétons et des bus. Ce sera aussi la fin des passages cloutés. « C'est un changement de priorité » capital, « ce n'est qu'un début » pour le maire. L'effort est louable mais pas suffisant pour le vert Alain Bédouret qui a exhorté la municipalité à « plus d'audace ». Il doute « que cette mesurette » ait un impact sur la qualité de l'air. Pour « relever le défi » une véritable politique de transports en commun s'impose. Des transports « gratuits » avec « des aménagements de voirie très importants » a insisté Alain Veyret qui craint que l'instauration d'une navette gratuite depuis le parc des expos « favorise l'évasion commerciale vers Agen- Sud ». Tout le monde est d'accord pour constater que les bus ne roulent qu'à 10 % des capacités.
« La réussite des zones 30 ailleurs, le climat très positif de la communauté d'agglomération », sont de bon augure pour le premier cycliste de la ville, Jean Dionis, prêt à donner l'exemple.
Au secours de la compagnie Debauche
Les élus agenais ont décidé hier soir de voler au secours de Pierre Debauche en octroyant à la Sarl éponyme une subvention exceptionnelle de 15000 € pour (la compagnie Pierre Debauche).Comme pour l'association Atrée (école supérieure d'art dramatique), les comptes la compagnie sont au rouge.
Ce coup de pouce substantiel intervient après la signature d'une convention d'objectif pour les années 2007-2009 avec la compagnie de théâtre (montant: 46580 €) pour l'aide au fonctionnement et pour l'organisation du festival d'été.Une autre subvention lie la ville et l'Atrée pour la même période (montant: 46580 €, pour l'aide au fonctionnement de l'Ecole).
Au total, Agen apporte un soutien de 100 000€, ce qui est loin d'être négligeable. Elle espère que le conseil général et le conseil régional participent eux aussi au redressement du projet culturel initié par Pierre Debauche depuis 1994, confronté à «une étape difficile».
Implication plus grande dans la cité
La ville conditionne ces 15000 € à la recherche, pour les prochaines années, d'une implication plus grande de la compagnie dans les dispositifs municipaux ou d'agglomération via le Contrat éducatif local ou le Contrat de cohésion sociale à destination des quartiers et d'un dispositif territorial d'agglomération à aménager. Agen met aussi à disposition de la compagnie un local rue Jean Terles. Voici quelques années, Pierre Debauche avait vendu les murs du théâtre à la municipalité..
L'opposition a suivi, non sans s'interroger: pour une ville qui n'a plus les moyens, on n'a jamais autant versé de subventions exceptionnelles», s'est étoné Alain Veyret.Si l'apport culturel est réel pour la ville, il a estimé que la ville « doit savoir ce qui se passe».
adopté
Queen's: la ville achète
Une solution est -enfin-trouvée pour supprimer la verrue urbaine du boulevard Carnot qui, depuis juillet 1996, offre une vision dégradée de la cité. A l'emplacement de la friche une petite opération immobilière sera sans doute réalisée après revente par la ville de l'espace à un organisme.
La ville s'est porté acquéreur des deux lots sur lesquels un promoteur voulait construire un immeuble.Le projet a capoté cet été ce qui a permis à la municipalité d'ouvrir une négociation avec les propriétaires des terrains. Après évaluation par les Domaines des lots appartenant à la Sci Planès et à la Sci Jimmy Boy CPS, la négociation a débouché.La première a donné son accord pour la somme de 90000 €, supérieur de 6000 € à la limite fixée par les Domaines; la seconde a accepté le prix de 37500 € supérieur de 12900 € à l'estimation maximale.
«Trop cher» a répliqué l'opposition. «Avant d'engager les fonds publics sur cette opération, il serait bon de connaître le projet», a estimé Alain Veyret.
Débats enregistrés
Il prévoit notamment l'enregistrement des séances du conseil municipal pour une retransmission en direct sur internet. Un autre article porte sur la mise en ligne d'un procès-verbal vidéo sur le site internet de la ville avec possibilité par les conseillers d'en recevoir une copie sous forme de CDROM. Le compte rendu de la séance est affiché sous huitaine.
Mini-crèche à Montanou
Le nombre de parents en situation précaire, le taux de familles monoparentales motivent cette création. Le logement de fonction instituteur jouxtant l'école élémentaire Paul Langevin étant vacant, la désaffectation de ce local a été voté hier.
Publié le 14/10/2008 11:46 | Richard Hecht - La Dépêche du Midi / Le Petit Bleu
Vu les sous investis dans Debauche,peut-être que Dionis veut se reconvertir comédien !! il nous la joue très bien en tout cas la comédie !
Rédigé par : Julien | 15 octobre 2008 à 19:27
Et on augmente les subventions pour Les Petites Reines (un club qui n'est même pas agenais !) et à Michel Populaire dont un des membres était colistier de Jean Dionis.
Par contre, les femmes battus, ce n'est pas la priorité de notre maire : le CIDF, on sucre les subventions !
C'est ça le centrisme ??!
On reconnait bien la encore les méthodes "Dionis-Sarkoziennes", vive les récompenses au « mérite » et aux copains !
Rédigé par : Christine | 17 octobre 2008 à 22:42