Il arrive à mi-mandat municipal. Et toute corrélation de temps avec le lancement de la campagne d'Alain Veyret pour les législative est purement fortuite. Parole d'Agen demain, l'association d'opposition municipale qui a présenté, hier, le premier né d'une série que les bénévoles promettent longue.
Un quatre-pages tout en couleur et gratuit que les militants distribueront dans quelque 5 000 boîtes aux lettres d'Agen, « le cœur de la circonscription », admettent-ils. L'édito est signé d'Alain Veyret, logique. « On ne change rien », admet le chef de file de l'opposition. En effet, pas grand-chose de nouveau à se mettre sous la dent si ce n'est un condensé des prises de positions défendues lors des conseils municipaux. Confortée par le succès de son site Internet (1), l'association née aux lendemains de la victoire de Jean Dionis du Séjour aux municipales, a décidé de s'ouvrir « à ceux qui n'ont pas Internet ».
Avec leurs moyens, qui n'ont « rien à voir avec le budget insensé de communication de la mairie », ils développent leurs arguments chiffrés sur les grands chantiers de la ville, dénoncent les dommages « irréversible » créés par le Boul' piéton « qui coupe la ville en deux », donnent leur avis sur les navettes et rappellent Ô combien il est dommage d'être passé à côté d'Agen s'imagine.
La fermeture surprise du Buffet de la gare, trop récente pour être intégrée au sommaire, permet à Alain Veyret de rappeler que « l'ensemble de la Communauté d'agglomération d'Agen avait voté le projet de pôle multimodal en lien avec la LGV en gare d'Agen » et voit les environs se transformer en « un quartier de seconde zone » alors qu'il devrait « être le centre névralgique d'Agen ». Graphiques à l'appui, ils évaluent aussi à 13,6 millions d'euros l'ensemble du chantier du futur multiplexe contre à peine 1,4 million pour l'option qu'ils avaient retenue : Donnefort.
Le journal de campagne du candidat Veyret aux législatives, quant à lui, sortira plus tard.
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