La France et Agen sont administrés par des élus de droite : Sarkozy et Dionis.
Sarkozy prônait la rupture, les français ont récolté la cassure :
- Casse du pouvoir d'achat (Souvenez-vous, « je serai l'homme du pouvoir d'achat »). En fait il n'a amélioré que le sien (140%) et celui de quelques-un de ses déjà riches amis (paquet fiscal).
- Casse de la TIPP flotante qui assurait une stabilité des prix des carburants.
- Casse des 35 heures et du Code du Travail.
- Casse de la télévision publique avec la remise en cause de son financement et du mode de nomination de son Président.
- Casse de la Sécurité Sociale par la tentative de non-remboursement de médicaments aux malades atteints d'affections de longue durée (ALD).
- Casse des tarifs réduits à la SNCF et de la politique familiale.
- Casse de la prime à l'emploi.
- Casse de l'organisation judiciaire par la fermeture de tribunaux.
- Casse de l'organisation hospitalière par la fermeture d'établissements.
- Casse de l'organisation militaire par la fermeture de casernes.
- Casse de l'ANPE.
- Casse des effectifs dans l'Education Nationale et dans la Fonction Publique.
- Casse du financement de la recherche scientifique.
- Etc...
A Agen, Monsieur Jean Dionis du Séjour de Beauregard se comporte comme son mentor et organise la casse systématique de tout ce qui a été fait par ses prédécesseurs.
Quatre premiers mois qui augurent de la mise en pratique d'une « nouvelle gouvernance » qui se caractérise par une démocratie au bulldozer.
Au cours de sa campagne électorale il a proposé 103 engagements aux agenais dont la plupart avaient un contour très flou.
En réalité, et dans une précipitation frôlant la frénésie, il remet tout en cause et tente par la force d'imposer ses copains.
Nous allons vous proposer de compléter sa « feuille de route » en continuant sa série d'engagements.
Engagement n°104
Torpiller le projet de Complexe Cinéma.
Le projet Veyret à Donnefort était trop prés de Montanou et de sa population supposée interlope. Scandaleux que la banlieue puisse accéder à la culture... . Nouveau projet utopique au Pin qui ne verra jamais le jour car financièrement irréalisable.
Engagement n° 105
Désorganiser les marchés fermiers
Engagement n° 106
Suppression du projet Esquirol – 3ème âge
Engagement n° 107
Suppression de 200 emplois à la Mairie
Sans concertation avec les délégués du personnel et les organisations syndicales, réduction d'un tiers des effectifs d'ici la fin du mandat. La Mairie va devenir un « vaisseau fantôme ».
Engagement n° 108
Flicquer le centre ville par vidéo surveillance
Grosse dépense inutile que la sécurité n'imposait pas et que les 2/3 des agenais sondés désapprouvent.
Engagement n° 109
Putsch à la Régie de Quartier
C'est l'exemple type de la méthode Dionis : le coup de force et le déni démocratique.
Tout fonctionne bien à la régie mais Monsieur Dionis veut « placer » ses amis Pierre Chollet à la présidence et Jean-Paul Larrat à la direction. Exit de Dominique Renard et d'Adelalhalim Toumi pourtant issus d'un conseil d'administration élu réglementairement et démocratiquement.
Conséquence : 30 à 40 licenciements.
Engagement n° 110
Soumission des comités de quartiers
Ils fonctionnaient jusqu'à présent en toute liberté et indépendance vis à vis de la Mairie.
Monsieur Dionis veut, là aussi, contrôler et soumettre. Comme part hasard, il crée 23 « quartiers - villages » dont l'emprise territoriale correspond aux 23 bureaux de vote d'Agen. Étonnant, non ?
Il va « encadrer » le débat démocratique en imposant aux 23 associations des statuts adoptés par son Conseil Municipal (de quel droit ?). Bien sûr, seuls les électeurs français pourront y participer (coucou le FN !).
La suite en Septembre, à la rentrée et nous aborderons certains dossiers plus en détail.
Engagement n°111 : Destruction à petit feu du Grand Pruneau Show : on réduit le budget, et devant la baisse de fréquentation (inévitable !) Jean Dionis décrètera que cela ne sert à rien !! Privant les habitants d'une fête populaire, et les commerçants de rentrées financières non négligeable.
Engagement n°112 : Destruction du Centre-Ville et de son commerce, en bannissant les voitures du centre-ville. Lassés, les agenais se réfugieront à Agen Sud. Ainsi, les commerçants, n'ayant plus de clientèle et plus de manifestation en centre ville laisseront le cœur de notre cité abandonné.
Fiction ou réalité ?!
Rédigé par : Jean-Marie HOUDUSSE | 24 septembre 2008 à 23:19