Intégralité du discours (clip vidéo) d' Alain Veyret
Bonjour,
Je tiens avant tout à remercier les 48% de nos concitoyens qui nous ont fait confiance et ont porté leurs voix sur notre liste. Je tiens à leur dire que nous avons conscience de la responsabilité qui est la nôtre et nous ferons en sorte, pendant les six ans de mandat qui vont s’écouler, d’être leurs porte-parole et leurs défenseurs au sein de ce conseil municipal.
Conseil municipal 14 avril 08
Le premier conseil municipal vient de se tenir. Il a été l’occasion d’un débat de fond, d’un débat important où effectivement on a vu la différence qui pouvait exister entre les convictions de l’une et de l’autre équipe.
D’un côté, des convictions progressistes ; de l’autre côté, des convictions ultra-libérales.
Ce premier conseil municipal a été aussi l’occasion de voir les différences qui pouvaient exister sur la conception que pouvait avoir une équipe sur sa ville, à savoir des quartiers périphériques et un centre-ville unis ou, une autre équipe, celle de Jean Dionis du Séjour, avec un quartier central, le centre-ville de 4 étoiles et des quartiers périphériques qui sont rejetés, où on n’installe aucun service particulier.
Des différences aussi dans la conception républicaine de ce que doit être l’action publique. D’un côté, des gens qui réclament une égalité républicaine, une égalité des chances au niveau de l’école de la République ; de l’autre, ceux qui parlent de familles méritantes qui seules sont autorisées à réussir et à bénéficier des subsides de la ville.
Troisième chose aussi qui me parait significative : les jeunes des quartiers qui sont autorisés à aller au théâtre ou qui sont autorisés à aller au Florida mais à la condition d’être encadrés et en petit nombre. Et, bien sûr, une élite qui peut bénéficier, comme elle l’entend, de l’ensemble des structures culturelles qui sont mises à la disposition de notre République.
Voilà les grosses différences que nous avons pu entendre de ce projet.
Différences qui se sont encore plus marquées lorsqu’on a abordé le problème du budget, où effectivement, pour certains, comme au niveau national, il faut diminuer la fiscalité en direction en particulier des plus riches et renvoyer vers le secteur marchand la plupart des services publics ou ceux qui entendent continuer à avoir un service public de qualité et payé par la solidarité de l’ensemble des concitoyens de notre ville.
Pendant sept ans, nous avons lutté contre la précarisation des emplois. Nous avons fait en sorte que les CES, les Emplois Jeunes puissent être formés sur le plan professionnel et être intégrés ensuite à la fonction publique territoriale leur permettant d’avoir un véritable avenir.
Face à cela, Jean Dionis du Séjour propose, dans les années qui viennent, de refaire exactement ce qu’ils avaient fait préalablement, c’est-à-dire de ne faire appel qu’à des emplois précaires, des gens qui seront plus ou moins motivés pour effectuer leur mission sachant qu’au lendemain de l’exercice de celle-ci, ils seront remerciés et se retrouveront dans une situation de précarité. Il y a une grosse différence entre la conception que nous pouvons avoir, celle de donner à chacun ses responsabilités et un avenir et une autre conception qui consiste simplement à exploiter les gens, à presser le citron jusqu’à ce que, et bien, on puisse trouver quelqu’un d’autre qui puisse le remplacer.
Cinéma multiplexe
Malheureusement, Agen ne pourra pas bénéficier d’un multiplexe avant 5 ou 6 ans minimum. C’est avec beaucoup de regrets que je vois la façon dont l’équipe actuelle est entrain de se comporter, pour des raisons qui sont tout à fait partisanes, par rapport à un projet qui avait été élaboré en concertation avec le promoteur et qui permettait, à moindre coût pour la ville, d’installer un équipement moderne, facilement accessible, de développer notamment un quartier et de récupérer quand même un vaste parking de proche périphérie qui nous évitait effectivement d’avoir les encombrements que nous connaissons en centre-ville.
Aujourd’hui, le projet multiplexe sur Donnefort a été rejeté par la municipalité actuelle qui s’acharne à vouloir implanter au niveau de la place du Pin ce multiplexe. D’une part, il faut savoir ce qu’est un multiplexe, c’est-à-dire que c’est une boîte à chaussures. Même s’il est fonctionnel, ça reste quand même sur le plan architectural quelque chose qui peut poser un problème lorsqu’on le met place du Pin ; d’autre part, place du Pin, nous avons déjà des équipements qui sont importants, équipements tels que la caisse d’allocations familiales bien sûr, mais aussi le marché qui me parait important et qu’il est souhaitable de pouvoir protéger et, d’autre part, la place du Pin reste aujourd’hui un endroit particulièrement encombré de voitures avec une circulation difficile. Je ne pense pas que de ramener 2000 personnes brutalement, pour chaque ouverture ou fin de séance de ce multiplexe, arrangera les choses.
En fait, la réalité est que, sous prétexte que c’était un projet intéressant porté par la municipalité précédente, il faut le détruire et qu’il n’y a en face aucune proposition qui soit crédible, raisonnable pour l’implantation de ce multiplexe.
Dommage, Agen va prendre du retard.
Agen s’imagine
A l’image de villes comme Périgueux ou Albi, Agen a voulu se doter d’une rénovation satisfaisante de son cœur historique. Nous l’avons fait bien évidemment avec retard parce que depuis une décennie où ce travail aurait dû être accompli, il ne l’a pas été. Nous avons fait le choix politique, au cours du mandat précédent, de mettre en route ce projet de rénovation du centre-ville et, comme nous voulions une rénovation du centre-ville de qualité, nous avons fait appel à des équipes d’urbanisme, d’architectes et nous avons travaillé avec l’ensemble de la population et l’ensemble des acteurs de l’économie locale pour réussir ce projet.
Il est dommage aujourd’hui de voir que, d’un trait de plume, la municipalité actuelle risque de dénaturer complètement ce projet, faire en sorte qu’il perde sa cohérence et aboutisse effectivement à ce qu’on fasse une fois un morceau de rue, une autre fois, un morceau de place, et qu’à aucun moment, on puisse rénover véritablement notre centre-ville pour lui donner le rayonnement qu’il doit avoir à l’image de ce qui a pu se faire dans d’autres villes.
Nous l’avions prévu sur quinze années. Ces quinze années représentaient un investissement, certes lourd, mais que nous pouvions étaler dans le temps et pouvions parfaitement supporter avec nos finances publiques.
Je ne sais pas ce que va en faire M. Dionis du Séjour. J’ai peur que dans six ans, nous soyons amenés à tout reprendre en mains pour essayer une nouvelle fois de rattraper le retard que la municipalité de M. Dionis du Séjour mais aussi de M. Chollet préalablement nous avait déjà donné sur Agen.
Bravo Alain pour ton intervention, il faut continuer à se battre et dénoncer tous les méfaits de la politique Dionis.
Celui ci s'était défendu en en 1996 au niveau de la Caa en disant qu'il ne fallait pas que le maire de la ville d'Agen soit président ( Paul Chollet) pensant qu'il aurait la place ( Angotti avait été élu) quelques années après il s'empresse de se faire élire à commenter.........opportunisme quand tu nous tiens
Rédigé par : Anne Marie JEAN MEILLIER | 07 juin 2008 à 03:05
A propos de l'engagement n°18 du projet de mandat 2008-2014 du Conseil Municipal du 14 avril 2008:"Nous proposerons,dans un cadre légal à définir,la mise en place de bourses municipales d'aide à la scolarité,destinées aux élèves méritants issus de familles au revenu modeste et destinée à accompagner ces jeunes jusqu'à leur entrée sur le marché du travail".
Je n'ai pas de légitimité particulière pour écrire les propos suivants.Je pense simplement que tous les enfants et tous les jeunes quels qu'ils soient et d'ou qu'ils viennent méritent que l'on s'occupe d'eux.
Comme tout le monde,beaucoup d'adultes se sont occupés de moi quand j'étais petit et quand j'étais jeune,alors que je ne demandais rien et qu'ils ne me demandaient rien en échange.
Si j'ai pu avoir une vie heureuse jusqu'à maintenant,c'est à tous ces gens que je le dois.Et je ne sais pas si je le méritais.
Quant à ceux qui ont dégagé et mis en avant cet engagement n°18, je me demande vraiment ce que eux méritent........
Rédigé par : Guillaume Faure | 07 juin 2008 à 03:09
La révision générale des politiques publiques (RGPP) souhaitée par Nicolas Sarkozy et les 7 milliards d’économies annoncées sont un catalogue de mesures disparates, sans aucune vue d’ensemble, sans projet à moyen ou long terme, sans ambition pour l’État.
La mise en place de la RGPP générera des coûts bien plus élevés que les économies
Les citoyens subissent de plein fouet les conséquences de politiques simplistes comme le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partants à la retraite. Mais de quels fonctionnaires parle-t-on ? Y a-t-il trop d’enseignants, d’infirmières, de policiers ?
Les annonces à répétition provoquent la protestation légitime des agents de l’État qui voient leurs fonctions remises en question sans avoir été consultés. C’est un réel mépris qui est aujourd’hui affiché envers les agents, injustement stigmatisés, sans aucun égard pour le dialogue social.
Réformer l’État est incontestablement une nécessité.
Mais c’est d’une réflexion sur les contours de ses missions et ses nouveaux besoins qu’il faut partir, pour en déduire les nécessités de fonctionnement mission par mission, et non l’inverse.
La logique exclusivement comptable systématisée par la droite est vouée à l’échec, dès lors que ne sont associés ni le Parlement, ni les partenaires sociaux, ni les agents de l’État, ni les usagers du service public, à la réflexion sur ce que doivent être aujourd’hui les missions de l’État.
Françoise
Rédigé par : Françoise | 01 juillet 2008 à 23:48